Rires, lattes et confidences
Je suis assise au café du coin. Le soleil est chaud, la rue est pleine. Je suis assise face à la fenêtre qui donne sur la terrasse. Deux filles, deux amies, sont assises dehors. Elles ont chacune ce que moi j’appelle un « café dessert » et partage un gâteau au fromage. Le comble du calorique tout ça… Elles rient. Elles discutent probablement de ce dont toutes les amies assises autour d’un café parlent : un homme. J’en ai, moi aussi, des amies avec qui j’aime parler des hommes. Par contre, je ne pourrais plus partager ce gâteau. Mes amies le savent et ne me l’offre plus. Quelque chose d’aussi simple, je suis incapable de le faire. On se dit: « ce n’est pas grave, prends juste un café écrémé ». Mais oui en fait, c’est grave!
Et triste…
Parce que ce n’est plus un choix.